effectuer la formation du phénomène organique du sentiment.
Mais, lorsque la dégradation du système nerveux se trouve tellement avancée qu’il n’y a plus de cerveau, plus de sens particuliers ; qui ne sent que l’appareil propre au sentiment n’existant plus, les facultés qui en résultaient pour l’animal ont pareillement cessé d’exister ; quoique l’on puisse retrouver encore quelques traces de nerfs dans les animaux de cette cathégorie en qui des vestiges de muscles existent encore !
Assurément on peut taxer tout ceci d’opinion :
mais, dans ce cas, que l’on se garde bien d’observer comparativement les animaux ; car cette opinion prétendue se changerait alors eu fait positif.
Relativement aux efforts qui ont été faits pour s’autoriser à étendre jusques dans les végétaux la faculté de sentir, je citerai la considération suivante qui se trouve dans l’article animal du Dict. des sciences naturelles.
“ Il s’agit de savoir, dit le célèbre auteur de cet article, s’il n’y a point des êtres sensibles qui ne se meuvent pas ; car il est clair que le mouvement n’est pas une conséquence nécessaire de la sensibilité. ”
Non certainement, il n’y a point d’êtres sensibles qui ne se meuvent pas ; et ce ne devrait pas être une question pour le savant qui l’agite, mais tout au plus