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CINQUIÈME PARTIE.
Des penchans, soit des animaux sensibles, soit de l’homme même, considérés dans leur source, et comme phénomènes de l’organisation.

DANS ce qui appartient à la nature, tout est lié, tout est dépendant, tout est le résultat d’un plan commun, constamment suivi, mais infiniment varié dans ses parties et dans ses détails. L’homme lui-même tient, au moins par un côté de son être, à ce plan général, toujours en exécution. Il est donc nécessaire, pour ne rien omettre de ce qui est le produit de l’organisation animée par la vie, de considérer ici séparément, quelle est la source des penchans et même des passions dans les êtres sensibles en qui nous observons ces phénomènes naturels.

Ainsi, comme on pourrait d’abord le penser, le sujet de cette cinquième partie n’est nullement étranger au but que je me suis proposé dans cette Introduction ; savoir : celui d’indiquer les faits et les phénomènes