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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/384

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notre point de comparaison et de départ pour juger le rapport prochain ou éloigné de chaque sorte d’organisation animale, avec elle, et pour déterminer, sans arbitraire, le rang que doit occuper, dans la série générale, chacune des coupes qui la divisent.

L’organisation citée nous fournira, dans la considération de l’ensemble de ses parties, les moyens de juger du degré de composition et de perfectionnement de chaque organisation animale, prise aussi dans l’ensemble de ses parties. Mais, dans les cas douteux, on fera facilement disparaître l’incertitude et l’embarras, en ayant recours à la quatrième sorte de rapports ; aux principes qui concernent la comparaison de divers organes, considérés séparément ; en un mot, à ceux qui établissent une valeur prédominante à certains de ces organes, sur celle des autres.

Ainsi, notre point de comparaison et de départ étant trouvé, les rangs de toutes les coupes, pourront être facilement assignés, à l’aide des principes que nous établissons ci-après.

Premier principe : Pour la détermination du rang de chaque masse dans la série, la plus compliquée et la plus perfectionnée des organisations animales étant prise pour point fixe de comparaison, plus une organisation animale, considérée dans l’ensemble de ses parties, ressemblera à celle du point de comparaison, plus aussi elle en sera rapprochée par ses rapports, et réciproquement pour les cas contraires.