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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/386

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Ainsi, c’est celle qui se tire de la comparaison de parties considérées séparément, et qui, dans le système d’organisation auquel elles appartiennent, n’offrent aucune anomalie réelle.

La considération de cette sorte de rapports peut être d’un grand secours pour décider tous les cas douteux, lorsqu’il s’agit de déterminer, entre certaines coupes comparées, quelle est celle qui doit avoir une supériorité de rang. Or, ces cas douteux sont ceux où l’ensemble des parties de l’organisation interieure ne présente, dans les deux organisations comparées, aucun moyen de décider, sans arbitraire, à laquelle de ces deux organisations appartient la supériorité dont il s’agit.

C’est particulièrement pour la formation et le placement des ordres, des sections, des familles, et même des genres, dans chaque classe, et par conséquent pour assigner les rangs de toutes ces coupes inférieures, que l’emploi de cette quatrième sorte de rapports sera utile ; car, à l’égard de ces coupes, les principes de la troisième sorte de rapports, sont souvent difficiles à appliquer. Or, c’est ici que l’arbitraire s’introduit facilement, et qu’il anéantit la science, en exposant les travaux des naturalistes à une variation continuelle dans la détermination des rapports qui doivent fixer la composition des coupes, et dans celle des rangs à donner à ces mêmes coupes.

En effet, comme beaucoup d’animaux, justement rapprochés