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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/403

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dire qu’ils n’ont de commun entre eux que la possession de la vie animale. Tandis que ceux de la seconde coupe, parmi lesquels se trouvent les animaux les plus parfaits, possèdent une colonne vertébrale, base d’un véritable squelette, et sont formés à-peu-près sur un même plan d’organisation ; mais qui est, néanmoins, plus ou moins avancé, perfectionné et modifié, selon le rang des clases comprises dans cette coupe.

Dans mon premier cours de zoologie au Museum d’histoire naturelle, je donnai aux animaux de la première coupe le nom d’animaux sans vertèbres ;  et, par opposition, je nommai animaux vertébrés ceux de la seconde.

Je n’ai pas besoin de dire que c’est parmi ces derniers (les animaux vertébrés), que se trouvent ceux dont l’organisation approche le plus de celle de l’homme ; ceux qui ont effectivement l’organisation la plus composée, la plus compliquée en organes particuliers ; ceux, enfin, qui offrent parmi eux le plus haut degré d’animalisation et le plus grand perfectionnement dans les facultés du premier ordre où la nature ait pu arriver dans les animaux. Tous ces animaux sont, en effet, munis d’un squelette articulé, plus ou moins complet, dont la colonne vertébrale, partout existante, fait essentiellement la base.

Par cette division, d’une part, je détachais, pour ainsi dire, et je mettais mieux en évidence les animaux