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PREMIÈRE PARTIE.
Des caractères essentiels des animaux, comparés à ceux des autres corps de notre globe.

JUSQU’ICI, j’ai essayé de faire voir que le plan général de nos études des animaux était fort imparfait, et n’avait guère de valeur qu’à l’égard de nos classifications, de nos distinctions d’espèces, etc.

J’ai montré, effectivement, que ce plan n’embrassait nullement les moyens de nous procurer des notions exactes de ce que sont réellement les animaux, de ce qu’ils tiennent de la nature, de ce qu’ils doivent aux circonstances, enfin, de la source et des limites de leurs facultés ; en sorte qu’il est résulté du plan borné de nos études zoologiques, qu’actuellement même, nous ne sommes pas encore en état d’attacher au mot animal, des idées claires, justes, et circonscrites.

Pour fixer définitivement nos idées sur ce que sont