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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/72

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Ainsi, sans remonter à la cause du mouvement diurne de rotation de notre globe sur son axe, ni à celle de son mouvement annuel autour du soleil, nous ferons remarquer que ces deux mouvemens non interrompus de notre globe, entraînent nécessairement ceux des fluides subtils dont il est question ; qu’ils les exposent à des déplacement continuels, et les mettent sans cesse, pour ainsi dire, dans un état d’agitation et de condensation instantanée et diverse.

En effet, que l’on considère les alternatives perpétuelles de lumière et d’obscurité que le jour et la nuit entretiennent sur différens points de notre globe, celles que les saisons, les vents, etc., produisent presque continuellement dans son atmosphère, on sentira qu’il doit en résulter des variations locales et toujours renaissantes, dans la température et la densité de l’air atmosphérique, dans la sécheresse ou l’humidité de diverses parties de sa masse, et dans les quantités d’électricité qui pourront se répandre et s’accumuler localement dans l’atmosphère, ou en être expulsés plus ou moins complètement selon ces diverses circonstances.

Il sera toujours vrai de dire que, dans chaque point considéré de notre globe où ils peuvent pénétrer, la lumière, le calorique, l’électricité, etc. ne s’y trouvent pas deux instants de suite en même