vivans, et ce sont les seuls êtres de cette nature qui existent sur notre globe.
Les considérations qui appartiennent à la Biologie sont donc tout-à-fait indépendantes des différences que les végétaux et les animaux peuvent offrir dans leur nature, leur état et les facultés qui peuvent être particulières à certains d’entre eux.
Si les facultés généralement communes aux êtres vivans, et qui sont exclusives pour tous les autres, nous paraissent admirables, nous semblent même des merveilles, telles que celles :
1.° d’offrir en eux le phénomène de la vie ;
2.° de se nourrir à l’aide de matières étrangères incorporées ;
3.° de former eux-mêmes les substances dont leur corps est composé, ainsi que celles qui s’en séparent par les sécrétions ;
4.° de se développer et de s’accroître jusqu’à un terme particulier à chacun d’eux ;
5.° de se régénérer eux-mêmes, c’est-à-dire, de produire d’autres corps qui leur soient en tout semblables, etc. ;
C’est parce que nous n’avons pas réellement étudié les moyens de la nature, et la marche constante qu’elle suit en les employant ; c’est parce que nous n’avons pas examiné l’influence qu’exercent les circonstances, et les variations qu’elles exécutent dans les produits de ces moyens.