changemens que ces parties subissent dans leurs molécules intégrantes, il résulte, dans leurs solides, des renouvellemens perpétuels quoique insensibles, et dans leur fluide essentiel, l’existence d’élémens propres à la formation de diverses matières particulières, dont les unes, utiles, sont sécrétées et employées, tandis que les autres, inutiles, sont évacuées par les excrétions diverses ;
5.° Que tous, se développant et s’accroissant jusqu’à un terme particulier à chacun d’eux, ne le sont que par intus-susception, c’est-à-dire, par une force intérieure ou par des actes d’organisation qui forment et développent leurs parties par l’intérieur, en identifiant à leur substance et fixant les molécules étrangères introduites et assimilées ;
6.° Que tous, ayant la faculté de reproduire, quoique par des voies variées, des individus semblables à eux. rapportent dans ces nouveaux individus produits, tous les changemens qui se sont opérés dans leur système d’organisation pendant le cours de leur vie ;
7.° Que la vie que chacun d’eux possède, n’est point un être, un corps, une matière quelconque ; qu’elle n’est point un ensemble de fonctions [1] ;
- ↑ On a dit que la vie était un ensemble de fonctions c’est à tort ; car des fonctions n’étant que des actes de l’organisation et de ses parties, ni la vie, ni l’organisation elle-