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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/92

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réside on entier dans chaque molécule intégrante seule.

Cet état des parties, qui rend possible dans un corps l’exécution des mouvemens vitaux, est si peu déterminable, que l’homme ne saurait parvenir à l’imiter. Aussi l’analyse et la synthèse détruisent et reproduisent à volonté plusieurs corps ou matières inorganiques ; mais il est impossible à l’homme de former un corps vivant, ni une seule de ses parties.

Ce sont-là des faits positifs, des vérités qui n’ont rien à redouter d’un examen approfondi. Je n’en expose ici qu’une esquisse resserrée, mais elle est suffisante pour nous diriger dans nos études.

En appendice de ce chapitre, disons un mot des corps vivans composés.


Corps vivans composés.

C’est, sans doute, un fait bien étonnant et à peine croyable que celui de l’existence de corps vivans, composés d’individus réunis, qui adhèrent les uns aux autres, et participent à une vie commune ; et cependant, quelqu’extraordinaire que ce fait nous paraisse, on ne saurait maintenant le révoquer en doute.

On n’eût peut-être jamais remarqué ce fait, s’il eût été borné au règne végétal dans lequel il se trouve presque général, et où il est en quelque sorte