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LA
MORT DE SOCRATE
La vérité, c’est Dieu.
Le soleil se levant aux sommets de l’Hymette
Du temple de Thésée illuminait le faîte,
Et, frappant de ses feux les murs du Parthénon,
Comme un furtif adieu glissait dans la prison ;
On voyait sur les mers une poupe dorée,
Au bruit des hymnes saints, voguer vers le Pirée,
Et c’était ce vaisseau dont le fatal retour
Devait aux condamnés marquer leur dernier jour ;
Mais la loi défendait qu’on leur ôtât la vie
Tant que le doux soleil éclairait l’Ionie,