Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 2.djvu/184

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
NOTE TREIZIÈME


(Page 150)



Mais taisons-nous : la tombe est le sceau du mystère !


Lord Byron exprime la même idée dans le troisième chant d’Harold, après un parallèle entre Voltaire et J.-J. Rousseau :


Ne troublons pas la paix de leurs cendres ! S’ils ont mérité la vengeance du ciel, ils subissent leurs peines : ce n’est point à nous de les juger, encore moins de les condamner. L’heure viendra où les mystères de la mort nous seront révélés. L’espérance et la terreur reposent ensemble dans la poussière de la tombe ; et lorsque, selon notre croyance, la vie viendra nous y ranimer, la clémence divine pardonnera, ou sa justice viendra réclamer les coupables.