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COMMENTAIRE
DU
DERNIER CHANT DE CHILD-HAROLD
SUIVI
DE L’INTERPRÉTATION DU PASSAGE
J’étais secrétaire d’ambassade à Naples. Je quittai Naples et Rome en 1822. Je vins passer un long congé à Paris. J’y fis paraître la Mort de Socrate, les Secondes Méditations. J’y composai, après la mort de lord Byron, le cinquième chant du poëme de Child-Harold.
Dans ce dernier poëme, je supposais que le poëte anglais, en partant pour aller combattre et mourir en Grèce, adressait une invective terrible à l’Italie pour lui reprocher sa mollesse, son sommeil, sa voluptueuse servitude. Cette apostrophe finissait par ces deux vers :
Je vais chercher ailleurs (pardonne, ombre romaine !)
Des hommes, et non pas de la poussière humaine !…
Les poëtes italiens eux-mêmes, Dante, Alfieri, avaient dit des