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Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 2.djvu/296

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VII


HYMNE DE L’ENFANT


À SON RÉVEIL




Ô Père qu’adore mon père !
Toi qu’on ne nomme qu’à genoux ;
Toi dont le nom terrible et doux
Fait courber le front de ma mère ;

On dit que ce brillant soleil
N’est qu’un jouet de ta puissance ;
Que sous tes pieds il se balance
Comme une lampe de vermeil.