Rossini, comme le rossignol, a cessé de chanter dans son été ; il s’est retiré dans sa force et dans sa gloire ; il a toujours monté, et n’a pas voulu descendre : mais qui sait combien il avait encore à monter ? Il y a de la sagesse, mais il y a aussi de la recherche dans ce repos prématuré. L’instrument de Dieu doit résonner jusqu’à ce qu’il se brise ; ce n’est pas à lui de dire : « C’est assez ! » c’est au Maître divin.
Maintenant Rossini vit heureux, riche et indifférent, à Bologne ; et moi j’essuie encore les ondées, les orages et les poussières du chemin de la vie ! S’il lit jamais ces lignes, qu’il donne un souvenir au jeune étranger du salon de la duchesse d’Albe, comme j’envoie un perpétuel hommage au plus délicieux génie du temps.