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Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 3.djvu/177

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VI


LA TRISTESSE





 
L’âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l’astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit.

Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille étoiles éclore,
Qu’à l’éclatante aurore
On n’y soupçonnait pas ;