Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
VI
LE TROPHÉE D’ARMES ORIENTALES
Sur le sable du Nil, où gisaient ces armures,
Mon pied poudreux heurtait des ossements humains ;
Le vent y modulait de sinistres murmures,
Le chacal déterrait des crânes et des mains.
Le bras s’est desséché, le sable brille encore :
Voyez comme avec l’or l’acier se mariant
Dessine en clous d’azur, sur le fer qu’il décore,
L’arabesque émaillé du splendide Orient !