Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 3.djvu/81

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Cette larme pure
Qui brûle ton front,
Ô triste parure,
Ses doigts la boiront.

Au rayon d’automne
Trop prompt à fleurir,
L’amandier couronne
Son front, pour mourir.
Tu fus, ô mon rêve,
Ce printemps d’un jour :
Mon cœur, c’est la sève ;
La fleur, mon amour !