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IX
LE TOMBEAU D’UNE MÈRE
Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes,
Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes,
Je disais à l’aurore : « En vain tu vas briller ;
La nature trahit nos yeux par ses merveilles ;
Et le ciel, coloré de ses teintes vermeilles,
Ne sourit que pour nous railler.