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ÉPILOGUE




Deux ans plus tard, une longue chasse aux ours, qui dura plusieurs semaines, me ramena dans les forêts voisines de Valneige. Je voulus savoir ce qu’était devenue la pauvre Geneviève. Je laissai mes camarades de chasse à l’auberge des Abîmes, et je montai seul au village par le pont Rouge.

« Oh ! Geneviève ! me dit le premier enfant que je rencontrai ; elle ne loge plus chez l’un et chez l’autre comme avant. On lui a bâti une petite maison à elle entre l’église et la cure, où il y a deux lits pour les malades de la paroisse qui n’ont personne pour les soigner chez eux, et c’est elle qui tient l’infirmerie. »

Je m’y fis conduire. Elle était seule. Il n’y avait point