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jocelyn.

Je sentis ses doigts froids saisir ma main contrainte,
L’attirer sur sa bouche en une ardente étreinte ;
Et quand à ce transport je voulus m’opposer,
Son âme avait passé dans ce dernier baiser !
Et ma main, que serrait encor sa main roidie,
Resta toute la nuit dans sa main refroidie,
Jusqu’à ce que, le ciel commençant à pâlir,
Les femmes du hameau vinrent l’ensevelir…

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