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Pour ce tribut pieux, de ta paupière humide
Puisses-tu, jusqu’au soir de tes jours de bonheur,
Ne voir à ton foyer jamais de place vide,
D’abîme creusé dans ton cœur !
Et puisse à ton chevet, veillant ton agonie,
Une enfant dans son sein recevoir tes adieux,
Essuyer ta sueur, et, comme un doux génie,
Cacher la mort et montrer Dieu !