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Musa pedestris.
Dans les plis d’un coteau j’étais assis à terre,
Le soleil inondant l’horizon solitaire,
Une brise des bois jouant dans mes cheveux,
Paix, lumière et chaleur, servi dans tous mes vœux ;
Mon jeune chien, quêtant parmi les sillons fauves.
Effeuillait à mes pieds les bleuets et les mauves,
Faisant lever joyeux l’alouette du sol,
Dont le rire en partant l’insultait dans son vol :