Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/444

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Toi, dont le siècle encore agite la mémoire,
Pourquoi dors-tu si loin de ton lac, ô Rousseau ?
Un abîme de bruit, de malheur et de gloire,
Devait-il séparer ta tombe et ton berceau ?

De ce frais Ermitage aux coteaux des Charmettes,
Par quels rudes sentiers ton destin t’a conduit !
Hélas ! la terre ainsi traîne tous ses poètes
De leur berceau de paix à leur tombeau de bruit.