Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/484

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Alors ce cœur glacé, que le délire égare,
Bondit dans ma poitrine aux sons de leur guitare ;
Leur bonheur par leur voix coule dans tous mes sens ;
Ma tempe bat en moi le rhythme à leurs accents ;
De la nuit et du son jusqu’au jour je m’enivre…
Mais écouter la vie, ô mon âme, est-ce vivre ?