Aller au contenu

Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 5.djvu/494

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

 
Comme un vaisseau qui marche sans boussole,
L’humanité flotte au sein de la nuit,
Cherchant des yeux le phare qui console
A l’horizon où nul flambeau ne luit ;
Et l’équipage épouvanté répète
Au mousse assis à la pointe des mâts :
« Toi dont l’œil perce à travers la tempête,
Enfant des mers, ne vois-tu rien là-bas ? »