Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 6.djvu/279

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LES DRUZES




3 octobre 1832.


J’ai descendu aujourd’hui les basses pentes du Liban qui inclinent de Deïr-el-Kammar vers la Méditerranée, et je suis venu coucher dans un kan isolé de ces montagnes.

À cinq heures du matin, nous montions à cheval dans la cour du palais de l’émir. En sortant de la porte du palais, on commence par descendre dans un sentier taillé dans le roc, et qui tourne autour du mamelon de Dptédin. À droite et à gauche de ces sentiers, les coins de terre que soutien-