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NOTES


DE MADAME DE LAMARTINE





« Au sortir des jardins de Jaffa, nous mîmes nos chevaux au galop à travers une immense plaine, alors couverte de chardons jaunes et violets. De temps en temps, de grands troupeaux que chassait devant lui un cavalier arabe armé d’une longue lance, comme dans les marais Pontins, cherchaient une rare nourriture parmi les herbes que le soleil n’avait pas encore entièrement calcinées. Plus loin, à notre droite, et comme à l’entrée du désert d’El-Arich, quelques tas de boue, recouverts d’herbe sèche, sortaient de terre comme des meules de foin jaunies par l’orage avant que le moissonneur ait pu les rentrer : c’était un village.