Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 8.djvu/412

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triarche d’Antioche, et tous lesdits chrétiens maronites du mont Liban, partout où besoin sera, en sorte qu’il ne leur soit fait aucun mauvais traitement, et qu’ils puissent au contraire continuer librement leurs exercices et fonctions spirituelles ; car tel est notre plaisir.

» Prions et requérons le grand empereur des musulmans, notre très-cher et parfait ami, et les illustres bachas et officiers de Sa Hautesse, de favoriser et assister de leur protection ledit sieur patriarche d’Antioche et tous lesdits chrétiens maronites, offrant de faire le semblable pour tous ceux qui nous seront recommandez de leur part. En témoin de quoi nous avons fait mettre notre scel à cesdites présentes.

» Donné à notre château impérial de Versailles, le douzième jour d’avril l’an de grâce mil sept cent trente-sept, et de notre règne le vingt-deuxième.

» Signé Louis.


» Par l’empereur roy :


» Signé Amelot. »