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spoliateurs, et que vous les obligiez à nous rendre ce qu’ils nous ont pris ; pour que nous obtenions d’être de nouveau placés sous la direction de notre ancien gouverneur, de la famille Cheab, dont nous venons de parler ; et enfin pour que nous soyons remis en possession de notre tranquillité. En retour, notre pauvre nation vous consacrera ses prières, et nous supplierons Dieu Très-Haut d’élever la splendeur de votre illustre gouvernement, de protéger la gloire de son trône royal, et de rendre éternelle la majesté de sa puissance par de nombreux succès et d’éclatantes victoires, tant que dureront les siècles et les temps !


» 28 mars 1844.


» Vos serviteurs les émirs de Métin.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Habaïh.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Buhen.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Abou-sa-Ab.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Khazin.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Bahdah.

» Vos serviteurs les scheiks de la famille Khouri.

» Vos serviteurs tous les habitants du mont Liban. »

(Suivent 217 empreintes de cachets.)


Traduit de l’arabe par le premier secrétaire interprète du roi pour les langues orientales, professeur de turc au collége royal de France, et pour traduction conforme :

Alix Desgranges.
Paris, ce 14 mai 1844.