Page:Lamartine - Œuvres complètes de Lamartine, tome 8.djvu/418

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ne nous avez seulement donné aucun avis de la réception des nostres. C’est pourquoy nous vous avons fait encore ceste-cy, à ce que, continuant la mesme affection que vous avez tousjours eue à la gloire de Dieu en ce qui est de vostre charge, vous ayez à faire entendre, par tout vostre diocèze, l’état et pauvreté desdits lieux, où ont esté faits les principaux mystères de nostre rédemption, le besoin qu’il y a d’y estre prontement pourveu ; et faire admonester nostre peuple, aux prosnes et prédications qui se feront jusqu’à la prochaine feste de Pasques, qu’ils départent de leurs facultez, faisant non-seulement dresser les trons ès églises que nous vous avons cy-devant ordonnez à cest effect, si ja n’y a esté procédé ; mais, de plus, députer et eslire deux des plus pieux et notables personnages de chacune paroisse de vostre évesché, pour aller faire queste ès maisons particulières, et recueillir les aumosnes des gens de bien. Et afin que nous puissions sçavoir de quelle somme l’on pourra faire estat, vous nous advertirez, icelle feste de Pasques passée, de ce qui aura esté recueilly ; et nous vous ferons entendre là-dessus nostre volonté, car tel est nostre plaisir.

» Donné à Paris, le 29 avril 1608.

» Signé Henry.


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» De Loménie. »