— Oui, monsieur, il y en a un, répondit le vieillard, et un bien bon ouvrier, et bien serviable encore, ajouta-t-il mais je ne suis pas bien sûr qu’il consente à descendre et à travailler pour la maison.
— Et pourquoi donc ? répliquai-je avec étonnement. Est-ce que mon argent ne vaut pas celui des autres ? Est-ce que je ne lui payerai pas la dalle de pierre taillée au même prix et même plus cher, vu l’urgence, que les paysans de la contrée ? Pourquoi ne viendrait-il pas, si vous le faites appeler tout à l’heure en mon nom ?
— C’est que ce tailleur de pierre ne travaille pas pour de l’argent.
— Eh bien, je lui donnerai du grain, du blé, des pommes de terre, de l’huile de noix, des paniers de pommes ou de prunes, ce qu’il voudra, enfin.
— Mais, c’est qu’il ne travaille pas non plus pour des denrées, comme nous autres.
— Et pourquoi donc travaille-t-il ?
— Pour le bon Dieu, monsieur, et pour les pauvres gens du bon Dieu. Rien que pour lui, rien que