Page:Lamartine - Le tailleur de pierres de Saint-Point, ed Lecou, Furne, Pagnerre, 1851.djvu/43

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CHAPITRE III.



I.

Je boutonnai mes guêtres de cuir sur mes souliers à clous j’enlevai les grelots à mon chien pour qu’il n’épouvantât pas les chevreaux et n’avertît pas Claude en courant devant moi ; je pris mon fusil, ce bâton et ce génie familier du chasseur ; je traversai les prés de la vallée en faisant lever les grives, et je commençai à gravir lentement, à travers champs, les côtes d’abord douces, puis escarpées de la montagne.