Page:Lamartine - Méditations poétiques (édition de 1820).djvu/99

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Et le précipite
À travers les rangs ;
Les feux l’environnent,
Les casques résonnent
Sous ses pieds sanglants :
Devant sa carrière
Cette foule altière
Tombe tout entière
Sous ses traits brûlants,
Comme la poussière
Qu’emportent les vents.

Où sont ces fiers Ismaélites,
Ces enfants de Moab, cette race d’Edom ?
Iduméens, guerriers d’Ammon ;
Et vous, superbes fils de Tyr et de Sidon,
Et vous, cruels Amalécites ?

Les voilà devant moi comme un fleuve tari,
Et leur mémoire même a péri !

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