barrière Saint-Denis, un ballot du journal intitulé : le Courrier universel ou Écho de Paris, des Départements et de l'Étranger, dans un porte-manteau sorti du Palais à 6 heures du soir, à destination du sieur Peigneu, maître de poste à Ecouen[1].
En Ventôse an VI (février-mars 1798) les habitants de la barrière Saint-Denis, c’est-à-dire le gardien-concierge Porel, et les locataires gratuits ou payants qui y gîtaient, furent tirés de leur douce occupation des lieux par un ordre formel de la Régie d’avoir à déguerpir. Il s’agissait de faire place aux agents préposés à la perception du droit de passe. Porel avait pour mission de veiller à la conservation de l’immeuble, et d’y garder les matériaux : brouettes, pelles, pioches, etc.,provenant des travaux d’établissement du Camp sous Paris. C’est pour ces considérations spéciales que l’architecte Aubert, par son rapport du 2 brumaire an VII (23 octobre 1798), demandant son maintien[2].
L’endroit est encore champêtre en 1816, malgré la proximité de la grande Ville, et nous voyons, le 4 août de cette année, le sieur Fleury, propriétaire d’une pièce de terre de huit arpents, située entre les barrières de la Chapelle et Poissonnière, demander au Sous-Préfet de Saint-Denis l’autorisation de la faire clôturer d’une haie vive pour la préserver des déprédations des passants[3].
La traditionnelle habitude de la contrebande existait toujours à la Chapelle en 1830, et particulièrement à cette entrée. Un auteur du temps écrit que la barrière Saint-Denis est une de celles qui favorisent le plus les contrebandiers en raison