de banalité de four que l’Aumônier de Saint-Denis prétendait sur eux, se sont obligés, eux et leurs successeurs, à perpétuité, de payer tous les ans au dit Aumônier, seize livres parisis en deux termes : à Noël et le jour de la bénédiction du Lendit, moyennant quoi, il leur sera loisible de faire cuire leur pain ainsi que bon leur semblera[1].
Avant ce traité, les dits habitants étaient obligés de se servir du four seigneurial, payant les droits, soit en argent, soit en nature, c’est-à-dire en abandonnant un certain nombre de pains pour la cuisson. Par la formule ci-dessus, ils s’affranchissaient de la sujétion du four banal et pouvaient cuire chez eux. Les traités de cette nature contribuèrent certainement, du moins on peut le supposer, à la disparition des fours banaux.
Cette transaction ne supprima pas, néanmoins, le four seigneurial : nous voyons, en effet, qu’en 1316, pour aider à la fondation de 6 lits dans l’Hôtel-Dieu de l’abbaye de Saint-Denis, il fut prélevé 20 livres tournois sur les revenus du four banal, revenus alimentés par la communauté des habitants de la Chapelle, qui devaient bénéficier de ces 6 lits[2].
Ajoutons, qu’en l’année 1477, on trouve mention de l’existence du four banier ou banal de la localité, situé dans une voie non dénommée, près de la Grande-Rue. Il s’agit vraisemblablement de la rue du Four, aujourd’hui rue Marc-Seguin[3].