dances, assisté de Pierre-François Doyère, bourgeois de Paris, que nous avons commis pour greffier attendu l’absence de notre greffier ordinaire, le serment pris et de lui reçu en tel cas requis et accoutumé, est comparue Geneviève-Angélique ....., fille mineure, laquelle nous a déclaré que pour satisfaire à l’édit d’Henri deux, du mois de février 1556, enregistré au Parlement le quatre mars suivant, et la déclaration du Roy du 25 février 1708, enregistrée à la Cour le 2 mars suivant et aux ordonnances et règlemens, et notamment à celle que nous avons rendue le 8 février 1779, se trouve enceinte de cinq mois des œuvres du nommé François-Ignace ....., boullanger ; que ce garçon étant dans l’intention de contracter mariage avec elle, réparer son honneur... Desquelles comparution, déclaration, réquisition avons donné acte à la |dite Geneviève-Angélique ....., et l’avons renvoyée à se pourvoir pour la célébration de son mariage par les voies telles que de droit et ainsi qu’elle avisera bon être. Et néanmoins par provision, disons que la dite ..... sera vue et visitée par la dame Noyer, jurée matrone, demeurant paroisse de la Chapelle, afin de constater l’état de sa grossesse, laquelle prêtera serment devant nous si faire n’a été, en tel cas requis et accoustumé, et du tout en dressera son rapport. Et avons signé avec notre commis greffier. Signé : Merelle de Joigny, Doyère.
Le certificat de la sage-femme requise est joint à cette déclaration[1].
C’était également la justice de la Chapelle qui intervenait dans les cas d’abandon d’enfants sur la voie publique, et qui s’occupait des soins à donner aux petits délaissés. Nous trouvons dans un procès-verbal du bailliage, du 14 mai 1699, la relation d’un enfant mâle, âgé de cinq à six semaines, trouvé enveloppé de paille dans la rue du Four, aujourd’hui rue Marc-Séguin, proche la Grande rue, par Anne Hubé, veuve de Jean Ruelle, ci-devant procureur fiscal, et fermière des religieux de l’abbaye de Saint-Denis. Le bailli prescrivit que l’enfant serait confié à la dame Chevalier, demeurant rue du Four, au dit lieu :
Ordonnons que la dite Marie Chevalier nourrira, alaitera, pansera et aura soin du dit enfant, mesme le fera baptiser, en attendant et jusqu’à ce que autrement il en soit ordonné, et le présent procès-verbal préalablement communiqué
- ↑ Archives Nationales. Z2 641.
