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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

rue Marcadée, la rue des Rosiers, la rue du Four, la rue de la Flache et le chemin de Notre-Dame-des-Vertus.

Pour des époques plus rapprochées de nous, on trouve une délibération du Conseil municipal de la Chapelle, du 21 décembre 1831, chargeant M. Vandernoot, ingénieur, de dresser le plan général de toutes les rues de la commune. La même commande est faite, le 2 août 1838, à M. Leclerc, géomètre.

Citons enfin le dernier plan dressé par M. Lefèvre, avant l’annexion à Paris, en 1859, que l'on trouvera annexé à cet ouvrage, et qui montre toute l’importance qu’avait la ville de la Chapelle avant sa suppression.

Le terrier de la Chapelle, pour les années 1704-1705, est un document fort utile au point de vue de la topographie de cette commune et de ses dépendances, en ce qu’il indique le nombre et la situation de toutes les maisons du village, leurs enseignes, les noms des habitants, et tous les biens et héritages situés dans les quarante-trois cantons ou lieux dits de la seigneurie de la Chapelle.

Le premier des quarante-trois cantons dont il s’agit est relatif au village même de la Chapelle, et donne l’énumération des soixante-deux maisons qu’il contenait alors, avec, comme nous venons de le dire, les titres des enseignes et les noms des habitants. Le classement des immeubles y est divisé en deux parties, la première contenant les rues et les maisons situées à droite de la Grande-Rue, et la seconde, les rues et les maisons situées à gauche.

Nous avons extrait de l’ensemble du terrier, pour en faire une pièce justificative, ce premier canton, dont l’intérêt ne saurait échapper[1].

  1. Archives Nationales. S* 2713. (Voir pièce justificative n° I.)