de trois pieds et demi de long sur deux pieds et demi de haut, que l’on apposait aux extrémités des rues, sur le mur de la maison d’angle, et portant interdiction de construire au delà de la dite inscription, qualifiée borne, ou au delà de la rue.
2° Des numéros gravés sur les pied-droits des portes cochères ou charretières, et qui avaient pour but de mettre immédiatement sous les yeux des Commissaires royaux toute maison à porte cochère ou charretière qui aurait été édifiée illicitement. En effet, les numéros se suivant, et toutes les maisons à porte cochère devant être numérotées, il devenait impossible d’édifier un immeuble entre deux autres sans que la fraude ne se révélât par l’absence de numéro.
3° Des lettres de cote gravées sur les premières et dernières maisons des rues. Chaque rue des faubourgs avait sa cote, c’est-à-dire une lettre majuscule précédée des caractères CTE qui voulait dire cote : CTEA. Ces lettres étaient reproduites au registre, en regard du nom de la rue, et servaient à renseigner les agents lors des recensements annuels des propriétés, et pour le cas où certaines rues auraient changé de nom.
D’après les articles, VI des déclarations du Roi du 18 juillet 1724 ; IV, du 29 janvier 1726, et d’après celle du 23 mars 1728, les rues de la paroisse de la Chapelle furent, par extension, assimilées, incorporées au faubourg Saint-Denis, dont elles étaient la suite naturelle, et parce que leurs maisons étaient placées « de proche en proche » avec celles du dit faubourg et sans solution de continuité.
C’est ce que l’on trouve confirmé dans un petit précis manuscrit établi pour expliquer l’opération du bornage, et concernant le procès-verbal dressé à cet effet :
Le procès-verbal contient aussy la déclaration des maisons à porte cochère et charretière de la Villette et de la Chapelle, attendu que ces deux villages sont
