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LA CHAPELLE-SAINT-DENIS

Depuis quelque temps, d’ailleurs, des mesures d’économie avaient été prescrites concernant les parties purement décoratives des édifices, dont nous trouvons l’écho dans une pièce intitulée :

Décision générale du 6 juillet sur l'ordre et la marche des travaux de la clôture de Paris.

On y lit les lignes ci-après servant de préambule :

Il a été arrêté qu’en général on supprimerait tout ornement dans l’intérieur des bureaux ou que, du moins, les dépenses d’agrément ou de commodité intérieure qui pourraient être faites, seraient supportées par les receveurs et autres préposés qui les occuperaient, et que le Roy ne payerait que les chambranles, les croisées et les portes, les ferrues y attenantes, les chambranles de cheminées en pierre de liais, les peintures conservatoires et les autres objets qui sont indispensablement à la charge des propriétaires.

Viennent ensuite les indications ci-après concernant les mesures prises pour les trois pavillons qui nous intéressent :

Bureau de la rue Poissonnière. — Suspendre les travaux attendu que M. Le Doux se propose de réduire considérablement le bâtiment projeté et de remettre incessamment un nouveau plan et un nouveau devis détaillé et signé.

Bureau de Saint-Denis. — Supprimer le second pavillon projeté ; suivre le plan proposé pour celui dont la construction est déjà avancée ; mais supprimer les deux grands escaliers et les petites colonnes du couronnement. Diviser ce couronnement et l’attique des logements. Supprimer l’entablement des murs de la cour et les retailler en forme de dâles. Finir le surplus des murs en pierre de champ, en forme de tallus, établir deux guérites pour supporter les grilles.

Bureau des Vertus. — Ce Bureau est construit. Suivre la décision générale pour l’intérieur[1].

Le 8 septembre 1787, l’Inspecteur Chevezzi rend compte du résultat des visites faites par lui les 1er et 3 septembre précédents, des bureaux de la clôture de Paris, depuis celui de la Conférence jusqu’à celui de Belleville, conformément aux ordres de M. de La Boullaye, du 23 août de la même

  1. Archives Nationales. Q1 1101.