obstacle à l’éclosion de sa théorie nouvelle.
Délaissée pour ce motif, l’immanence a droit à tous nos regrets.
La méthode antinomique, plus heureuse, reparaît ici et déploie ses innombrables ressources, qui semblent ne devoir servir, sous la plume de l’illustre Franc-Comtois, qu’à favoriser l’enfantement de certaines formules originales, contradictoires, au lieu d’aider à une conclusion logique.
Non-seulement le système des antinomies est développé à l’infini dans chacun des livres de M. Proudhon, mais il plane au dehors sur l’œuvre entière, obligeant le lecteur à faire d’éternelles réserves.
On remarque cependant, au milieu de toutes ces évolutions, une idée sans cesse accueillie, toujours présente, et partout glorifiée, qui se développe à travers tous les obstacles, et grandit à mesure que les autres s’effacent.