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verrez alors combien de femmes aiment le guerrier ! Au village, lorsque le conscrit s’éloigne, on pleure, non point seulement parce qu’il peut mourir loin du clocher, — quelques-uns reviennent, — mais parce qu’il est exposé à perdre dans les régiments le saint amour du travail. L’oisiveté qui plaît aux femmes des villes n’inspire que du mépris à la paysanne.

« Calomniez si vous pouvez ce que vous ne comprenez pas, » nous dit M. Proudhon en parlant de la guerre. Est-il donc besoin de calomnier la guerre à l’heure qu’il est pour en avoir raison ? Ne suffirait-il pas de citer certains faits, qui, présentés sans réserve et sans considération intéressée, détruiraient son prestige et en donneraient l’horreur ? Nous nous hasarderions peut-être à le faire, si nous n’étions prévenus par M. Proudhon que, « dans les régions hautes et basses de la so-