attristé de cette manifestation. Dorian, le plus
compétent de nos ministres, a répondu à Flourens que tous les fusils chassepot étaient distribués, et que, pour en forger, il fallait du fer
de Suède ou des Pyrénées. Le général Trochu
a dit à Flourens qu’il consentait à sortir avec
lui : voilà du nouveau !
Je ne m’inquiète pas de voir Paris bouillonner un peu ; le danger est bien plutôt qu’il se refroidisse.
On vient de recevoir une dépêche de Glais-Bizoin ; l’espérance renaît. Cette dépêche annonce la levée en masse dans toute la province au cri de : « Pas un pouce de notre territoire, pas une pierre de nos forteresses ! »
J’arrive du fort de Montrouge. Deux de mes amies, qui sont alliées du commandant, m’y ont conduite. Comme nous arrivions, les vigies —