pékins sauvent Paris, ils ordonnent la retraite
sous prétexte de brouillard, ils terminent la bataille
sous prétexte de morts et de blessés ! Que
l’histoire les maudisse comme Paris les maudit !
Adam et M. Cernuschi reviennent. Ils étaient sur le plateau du Moulin-de-Pierre, au milieu de notre artillerie, mi-chemin entre le parc de Buzenval et le mont Valérien, où se tenait M. Trochu, M. Clément Thomas et leur état-major. Ils n’ont pas cessé de voir et les troupes et les généraux. Qu’est-ce donc que fameux brouillard ? M. Cernuschi m’assure que les canons du Moulin-de-Pierre portaient jusqu’au milieu des Prussiens et que les boulets prussiens n’atteignaient pas les batteries du Moulin-de-Pierre.
— La garde nationale, me dit Adam, vient de montrer, en pure perte, hélas ! qu’on pouvait sauver Paris avec elle.
— Il n’y a plus d’illusion à se faire, ajoute M. Cernuschi, les hommes qui nous commandent étaient et sont incapables de nous délivrer.
Adam a vu revenir le 116e du champ de ba-