Page:Lamber - Mon village, 1868.pdf/152

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

épluché les légumes, plumé les volailles, enfourné et défourné les gâteaux et les flans, puis, dès le fin matin, dressé les tables dans les maisons.

Pour les hommes, ils sont descendus aux caves, dans le but de percer les muids de cidre et de vin du cru.

Il y a passé quinze grands jours que les ménagères conservent leur crème. J’opine qu’on pourra user à foison du beurre dans les sauces.

Le soleil, a dit le père Roux, berger, s’est levé de joyeuse humeur ; il nous fera, ce jour d’aujourd’hui, gaie mine et honnête visage ; nous lui rendrons ses politesses en camarades.

Je m’habille la porte ouverte, afin de mieux reluquer les allants et venants. Les invités des