Page:Lamber - Mon village, 1868.pdf/216

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— Je me charge de tout, dit Jean-Claude. D’ailleurs, chacun se trouve avoir un intérêt privé à la chose. Va, ma Rose, on ne pourra nous reprocher négligence ni retard, si elle n’obtient pas légitime droit et aboutissement.

— C’est égal, dit le père Remblay, faut convenir que si nous faisons en rechignant les corvées que notre maire nous ordonne d’exécuter selon la loi, faut convenir que nous n’aurions point mine semblable si notre mairesse venait à nous les commander. M’est avis, d’autre part, qu’elle saurait s’y prendre de telle façon que nous croirions travailler autant à notre service qu’au service des autres. Allez ! allez ! dans mon petiot jugement, il me paraît voir que quand les maires des communes et puis les gouvernements des pays se serviront des secrets de notre mairesse, ils sauront donner courage et force à un chacun.

— Ta ! ta ! ta ! père Remblay, dit Jean-