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Conclusion



En terminant ce petit volume, amis lecteurs, je veux vous donner la raison pour laquelle je me suis décidé à publier ces pages sur les agissements de nos vieux Canadiens :

Trop souvent, hélas ! notre jeunesse franco-américaine entend proférer à l’adresse de nos vieux parents ce « Frenchmen » dit d’un ton méprisant par une certaine classe d’émigrants ignorants des « Vieux pays ».

À force d’entendre répéter ces propos dédaigneux, ces paroles de mépris continuel, le doute et le malaise finit par s’implanter dans le cœur d’un grand nombre de nos jeunes enfants. Ô honte ! ô malheur ! quelques-uns