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GARDE TON CŒUR


Je te vois venir, au bord de la route,
Brunette des champs, fille de chez nous,
À te voir passer, plus d’un gas, sans doute,
De près ou de loin, te font des yeux doux !…

Ne les laisse pas te conter fleurette,
Ils ne peuvent point t’offrir le bonheur.
Ah ! garde ton cœur, « faluron lurette »,
Ah ! garde ton cœur pour un moissonneur !