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LES ABSENTS


Qu’ils soient vivants et loin de nous,
Ou bien, couchés au cimetière,
Leur mémoire, en nos cœurs jaloux,
Vit et demeure tout entière.

Dans notre amour calme et profond,
Toujours leur image se dresse,
Et ce grand silence qu’ils font
Cache un abîme de tendresse…

Dans leur chambre où l’on n’entend plus
Leur voix, ou leur rire sonore,
Le souvenir des disparus
Fait durer leur présence encore.