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LE SOUVENIR


Quand tu paraîtras, ô vieillesse,
Quand tu viendras frapper chez moi,
Je te recevrai sans faiblesse,
Et je t’ouvrirai sans émoi.

Alors, fais ton œuvre en silence :
Je t’attendrai sans te haïr,
Et même, ô vieillesse, je pense
Que l’on doit plutôt te bénir !…